Le sentiment d’être le pire parent au monde s’immisce de temps en temps chez presque tous les papas et les mamans. L’important, c’est que ce sentiment disparaisse de temps en temps. Je vais vous raconter aujourd’hui ce qu’il en est de ses chères qualités de père. À la maison, nous avons fait le choix de l’éducation bienveillante, nous prenons en compte notre enfant et pourtant il nous arrive de commettre des erreurs.
Où est le mode d’emploi ?
Aujourd’hui, presque 2 ans plus tard, je peux l’admettre sans détour : Lorsque mon premier enfant a vu le jour, je me suis senti du jour au lendemain comme l’incarnation de l’incompétence paternelle. Quoi que je fasse avec cet être humain, il ne se calmait pas.
Pendant de nombreux mois, une alarme humaine nous a accompagnés en permanence et je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il fallait faire pour l’aider à arrêter de hurler. (D’ailleurs, je n’ai jamais trouvé la solution, la sirène s’est arrêtée d’elle-même à un moment donné).
La petite voix méchante
Il n’est donc pas étonnant qu’à l’époque, cette petite voix se soit un jour fait entendre et m’ait dit : « Oh, on dirait que quelqu’un est vraiment un mauvais papa ! » Heureusement, cette voix ne se manifestait que dans les moments de grand désespoir. Elle ne savait sans doute pas que nous avions tout simplement affaire à un bébé qui avait beaucoup de reflux.
Mais ce que je veux dire, c’est que le sentiment d’être un mauvais parent s’installe rapidement. La plupart du temps, c’est quand on est au bout du rouleau !
Est-ce que je suis vraiment un parent défaillant ?
Ce sentiment de « au secours, je suis un mauvais papa » m’a assailli sans prévenir à plusieurs reprises au cours des mois suivants. Pour être honnête, il existe de nombreuses occasions de faire des bêtises en tant que parent. Les rendez-vous pour les enfants oubliés par exemple, le fait de choisir le mauvais cadeau ou la crise de larmes due à un surmenage pur et simple et ce ne sont là que les problèmes les plus anodins.
J’ai déjà coincé (par inadvertance, bien sûr) la main de ma fille dans la porte de la maison (heureusement, il n’y avait rien de cassé), elle est déjà tombée du toboggan la tête la première malgré ma surveillance accrue, nous essayons de pratiquer le modèle Montessori, mais cela a parfois quelques conséquences.
Ce ne sont d’ailleurs que les erreurs qui me viennent spontanément à l’esprit. Il y a encore bien d’autres choses qui me feraient passer pour un « papa de l’année »…
Heureusement, ces chers petits pardonnent (presque) tout.
Quels que soient les petits ou grands dérapages qui me sont arrivés en tant que papa, une chose m’a toujours sorti du lot : La confiance illimitée de ma progéniture, qui me pardonne (presque) toutes mes erreurs ! Ces chers petits sont assez pragmatiques. Tant que leur monde ne s’écroule pas et qu’ils savent instinctivement que ce n’est pas arrivé par malveillance, tout va bien.
Peut-être que nous, les parents, devrions simplement accepter cela avec gratitude et ne pas trop nous flageller pour tout ce qui ne va pas. Les erreurs de temps en temps font tout simplement partie de la vie de parent.
Seule exception : si tu achètes par erreur la peluche verte aux yeux rouges pour le deuxième anniversaire de ta fille, alors qu’elle a VRAIMENT demandé la peluche rouge aux yeux verts, ALORS il y a vraiment le feu au lac et tu devras faire beaucoup de pénitence pour y remédier d’une manière ou d’une autre… N’hésitez pas à lire mon article sur Les astuces pour réussir le premier anniversaire de son enfant, cela devrait certainement vous aider !